Vrai
En tempête l'océan fouette le phare
Crépuscule et tumulte
La noirceur étreint et la flamme balaie
Frêle, déterminée, opiniâtre
Elle palpite
Et repeint les ténèbres
Il est la vie, il est la voix
Le dernier regard qui clignote
Puis disparaît dans un creux
Anonyme, inhumain, aveugle
A tout espoir
Immuable inébranlable et sourd à tout appel
Il tourne à perdre tête
Eclaire à perdre haleine
Aussi loin que la mer en rondeurs
Permet de dévoiler ses formes
Et qu'il la défie
De toute son érection
Fier dans l'assaut des vagues
Dressé dans ses embruns
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