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Réussir

Le printemps au chalet


Nous sommes depuis lundi officiellement au printemps, mais la nature ne semble pas encore au courant.

Vendredi 24 mars : Aux alentours de 5h30 alors que je suis en voiture pour aller chercher mon bus en ce dernier jour de ma semaine de travail, la neige commence à tomber. Elle le fera jusqu'au soir en alternance de flocons et de pluie verglaçante. C'est une superbe journée d'hiver. La météo nous avait prévenu d'un ou deux centimètres de neige intermittente qui ne resterait pas, c'est en définitive plus de 10 cm qui s'accumule tout au long de la journée. Parfois elle tombe plutôt drue et la visibilité est réduite, la conduite devient bien plus complexe comme en témoigne l'arrière tout fraîchement enfoncé du bus d'une collègue garée devant moi à notre dernière école. La journée se passe tranquillement, les enfants sont très calme le matin sur mes trois écoles ce qui est plutôt remarquable et bien inexplicable. Je me dis que c'est pour me faciliter la conduite et la concentration mais il y a toutes les chances que je me trompe ^^ il doit y avoir une autre explication qui m'échappe complètement.

Tout est redevenu immaculément blanc et comme il n'y a pour ainsi dire pas de vent, la neige reste aux arbres et c'est très beau. La température est clémente autour du point de congélation. La radio nous informe que la route 105 qui relie Ottawa à Maniwaki vient d'être bloquée à Wakefield suite à la sortie de route d'un semi-remorque, mais ouf nous avons dépassé ce point depuis un quart d'heure. Nous continuons donc sans encombres, mais en redoublant d'attention. Arrivé au chalet, nous déchargeons toutes nos affaires. J'utilise la luge qui a trouvé sa place à demeure dans le coffre pour minimiser les allers retours. La neige au sol le masque. Je glisse sur une grosse accumulation de glace patatras tout mon barda s'éparpille dans tous les sens et ma jambe s'insère difficilement entre la glace et le bois du deck de l'entrée. Pas le temps de m’appesantir, c'est fait en apesanteur, mais rien de cassé. Je vais être dû pour un gros bleu et une belle bosse sur le tibia. En attendant je pars relever mes chaudières qui sont gelées comme la semaine dernière, j'en profite pour me re-casser la figure. On est bien loin des joyeux seaux débordant de l'année dernière, espérons mieux pour les prochains jours.

Samedi matin très tôt. Le peu d'eau d'érable que nous avons récupéré réduit dans son chaudron, je badigeonne ma jambe de Synthol (priez pour nous, pauvres pécheurs) et je regrette de ne pas avoir pris de multi-vitamines avant de partir. Fatigué au levé, café et brioche à la cannelle. A suivre...

chalet fin mars



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