Zoom
Apaisant
Il faut forger pour devenir forgeron et il faut cuisiner pour devenir cuisinier et comme on dit : On ne fait pas omelette sans casser des œufs et il faut que le métier rentre. Dans la nuit de jeudi à vendredi je prend l'initiative de me mettre à ma tarte au citron meringuée, histoire de ne pas avoir trop à faire la nuit prochaine. 3h du matin c'est parti ! J'ai trois heures devant moi pour prendre de l'avance. J'en profite pour adapter ma technique de pâte sucrée : à la main pour intégrer le beurre et sabler, puis aide de notre petit batteur à main pour intégrer l’œuf. Indéniablement le résultat est meilleur et ça devrait être dorénavant ma manière de faire, enfin jusqu'à nouvel ordre ... parce-que j'avoue que je préfère y mettre les doigts ^^ Je passe mon fond de tarte au four ... c'est parfait et je m'attaque à ma crème au citron : presser 200gr de jus de citron, faire la crème sur le feu avec tous les ingrédients dans l'ordre et en remuant sans arrêt. En définitive je suis très satisfait de ma crème toute fumante j'éteins l'élément chauffant, la déplace du feu sur un rond froid limitrophe, attrape à la va vite un saladier en plastique pour réserver ma crème le temps qu'elle refroidisse et la vide dedans. C'est à ce moment la précis que les choses ont mal tournées.
Cela n'a pris qu'une seconde, le temps que je finisse de verser ma crème dans le récipient en plastique, pour que je réalise mon erreur. Ça à fait plaaaash, swissss, fumée abondante, et je me suis aperçu que ce n'était vraiment pas judicieux d'avoir déposé le saladier sur le rond de feu qui bien qu'éteint était encore excessivement chaud ... Le fond (qui portait décidément bien son nom) a fondu et toute ma préparation a fini sur la cuisinière. Un grand moment de solitude (voir de désespoir) et je retiens un merde fait chier de circonstance mais bon il faut savoir se tenir, même quand on est seul !
Il y a des actions que l'on ne contrôle pas vraiment, en faisant les courses avant hier j'avais pris par réflexe un filet de citron, en me disant que j'en avais certainement assez au frigo mais autant ne pas en manquer, grand bien m'en pris ! Et me voilà faisant toute la vaisselle puis recommençant à zéro ma crème, encore plus concentré que jamais cette fois. Puis je me fais une meringue italienne sans thermomètre ni chalumeau (celui qui me sers à la soudure) qui sont au chalet, je me fie donc à mon bon sens pour déterminer que le sucre boue bien à 117 degrés (en m'aidant d'un bol d'eau froide pour tester s'il cristallise). Je monte mes blancs d’œufs au batteur et incorpore le sucre chaud, je nappe généreusement ma tarte à la manière canadienne (on en trouve des tartes au citron meringuée industrielle à un prix dérisoire en supermarché). Le résultat est pas pire et il est temps de partir travailler. Quand vendredi soir le beau fils m'accueille à mon réveil d'un "Délicieux ta tarte au citron" j'avoue que je suis bien sensible à la flatterie d'autant qu'il n'a pas tort, elle est très bien de l'avis général
Au retour de mon run du matin je m'attaque aux œufs en gelés en sculptant de "magnifiques" feuilles d'érable en carotte que je réserve pour parachever le travail. L'idée est bonne mais ne donnera pas grand chose car je n'ai pas assez nappé le fond de mes ramequins de gelée et mes feuilles se décollent le soir au démoulage ratant quelque peu la présentation. Qu'à cela ne tienne le gout est la quand même et j'apprends ! La prochaine fois ça sera parfait !
Préparation pour les oeufs en gelée
Avec le chalumeau ca aurait été mieux réparti qu'au grill du four
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21 novembre 2017 à 02:52 de BerNard
Coucou les Amie, Ami Un dicton qui vient à "propos"... : pour se relever, il faut tomber... ! Là, tu es tombé, et tu t'es relevé... Et cela restera en Toi, jusqu'à... Pour l'histoire, j'ai presque fait la même chose que Toi, en faisant éclater un plat de frittes bien chaudes, simplement posé sur une table en "formica"... il y a près de 30 ans... et c'est comme hier Amitiés Nègrepelissiennes BerNard