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Patience
Des madeleines de Proust on en a tous, et ces merveilles en sont. Qui n'a pas souvenir d'une mère ou d'une grand-mère qui les préparaient et que l'on dégustait par les froides soirées d'hiver. Dehors c'est de la glace qui tombe, résonnant sur ma parka, pour l'instant ce n'est que des petites billes au sol qui croustillent sous les pas, mais si cela continue bientôt on aura une belle couche glissante. Pas le temps de sortir en voiture si ce n'est absolument nécessaire en cet avertissement hivernal. La météo prévoit pas mal de précipitations cette fin de semaine et par une température négative soit de la glace soit de la neige (jusqu'à 15 cm) soit de la pluie sait-on jamais. A l'intérieur l'odeur des Merveilles fait des merveilles, Chantal en reine de la friteuse s'en occupe, alors que je finis d'étaler ma pâte et de les découper. J'adore ce travail d'équipe, en cuisine un peu d'aide c'est appréciable
Dans la matinée de samedi, j'ai découpé mon poulet, mis la carcasse à bouillir avec une belle garniture aromatique de carottes, poireaux, oignons, bouquet garni. Après avoir passé mon fond blanc, je me dis que c'est dommage de gâcher, je récupère donc toute cette belle garniture pour faire un velouté que je passe deux fois avant de crémer, en résultat voilà notre entrée : Un somptueux velouté qui se révélera tout bonnement sublime lors de notre repas de midi. Je m'attaque ensuite au plat du jour : Fricassée de volaille. S'il y a une recette qu'on apprend en formation de cuisine c'est bien celle-la. Toute la tradition culinaire française s'y trouve. Pour être bien franc je ne pense pas en avoir déjà mangé, c'est donc encore une fois départ dans l'inconnu, ce qui n'est pas pour me faire peur .
Je tourne mes carottes, je les glace ainsi que des petits oignons, cuit à blanc mes champignons escalopés, fait raidir ma viande, et blanchir des oignons ciselés. Je réserve mes gigolettes, singe le fond de cuisson, ajoute mon fond blanc et y plonge mon poulet pour le faire mijoter et je prépare mon riz pilaf avec des oignons émincé et fond blanc. Pour finir je réserve à nouveau ma volaille bien cuite, crème la sauce, remet ma viande et je m'organise pour le service en montant mes assiettes suivant la tradition.
Jamais au grand jamais, je n'ai dégusté quelque chose de pareil et il semble bien que toute notre petite famille non plus ! La sauce est somptueuse, les petits oignons et carottes sucrées ajoutent vraiment, et même le riz est superbement goûteux. Ce plat est divin, un peu riche certes mais formidablement réussit, un mariage solide avec juste ce petit gout en plus dans chaque bouchée qui fait toute la différence entre un plat de cantine et un met raffiné. C'est unanime on en refera un jour ou l'autre, c'est certain. Le plat parfait pour un jour ou le temps est dur. J'espère de tout mon cœur que cela va bien pour vous les amis et que vous vous faites une vie douce.
Dressage sommaire familial
Cela fera des lunch au fils cette semaine
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21 novembre 2017 à 02:44 de BerNard
Bonjour les Cousins d'Amérique du Nord Hum que cela parait appétissant... je connais ce plat, que je consommerai sans la viande, je sais cela fait hypocrite, mais... Les merveilles... plat de mon enfance... hum... miam... Bonne formation, je vois qu'elle est constructive Amitiés de Nègrepelisse, les Amie, Ami BerNard