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Progression
J'aime bien la coopérative de Gracefield, ils ont tout ce qui est nécessaire à la vie rurale au Canada. On y trouve donc tout ce qui est utile, ce qui est tout à fait appréciable et très apprécié, sans même parler de l'accueil très gentil et de toutes les informations pertinentes tout en sourire, et bien évidement tout en français (le Québec ce n'est pas l'Ontario tout de même) . Que demander de plus ? Nous en avons profité pour acheter six seaux ( on dit chaudières par icitte ) supplémentaires, avec leurs couvercles et leurs becs, pour récolter notre eau d'érable. Ce qui porte à 20 le nombre de seaux installés sur notre terrain Bien content de l'avoir fait car comme je dis toujours : Les petits fonds de seaux font les grandes chaudières ^^. C'est ce qui arrive cette fin de semaine quand je pars avec mon jerrycan de 15l, à chaque arbre je le remplis un peu et à mon retour le jerrycan commence à peser. Quand les seaux sont pleins il m'en faut 3 pour remplir le jerrycan ce qui m'oblige à faire de nombreux aller-retours épuisants. Ce qui ne fut pas le cas cette fin de semaine, tant pis pour la production et tant mieux pour moi (surtout mon dos). Jadis ils avaient un cheval pour aider, la je suis seul à faire l'âne, pas sur d'y voir un réel progrès.
Dimanche de Pâques. Les conditions ne sont pas vraiment optimales, température positive la nuit, mais restant à zéro la journée, avec un passage de quasi tempête neige sur le lac. C'est magnifique magique et heureusement ne dure pas. Je vais quand même relever mes chaudières de bon matin puis en mi-journée et enfin le soir, ramenant à chaque fois une dizaine de litres d'eau d'érable. Ce qui porte à environ 3l notre production de sirop pour cette fin de semaine. C'est beaucoup d'efforts et de travail, Chantal a filtré toute cette eau d'érable puis en a surveillé l'évaporation pendant deux jours et deux nuits pour arriver, à deux reprises, au 104 degrés indiquant la concentration de sucre parfaite. Quant à moi j'en suis aux courbatures et mon dos me rappelle que je n'ai plus 20 ans pour crapahuter ainsi, d'arbres en arbres, jerrycan à la main pour récolter toute cette eau d'érable sur notre terrain en pente et accidenté couvert d'environ 60 cm de neige accumulée de tout l'hiver. Parfois elle résiste et on marche par dessus, mais dorénavant, le plus souvent elle cède et on s'y enfonce jusqu'aux genoux et parfois plus. Il y a des fois ou je me dis qu'on trouve des can de sirop d'érable industriel pour une dizaine de dollars, on doit être fous, mais quand on aime, c'est pas pareil
Le premier spot de 8 chaudières (7 visibles sous cet angle)
Dans la nuit la marmite glougloute sur le balcon, des volutes de vapeur odorante s'en échappent
Nos premières bouteilles de sirop d'érable de l'année
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02 avril 2018 à 15:53 de Zame
Tu écris de mieux en mieux vivement la suite
05 mai 2018 à 10:02 de BernArd
Ah... l'industriel est fait pour les citadins... Vous avez la chance de pouvoir le faire, les Amie,Ami, profitez-en