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Ovation
Il y a les ours, il y a les maringouins (moustiques) il a les mouches noires. Cette période de printemps de mai à juin, en pleine explosion naturelle après le dur hiver, alors que les verts tendres et murs se parent de milles nuances subtiles délicates et ambitieuses, est également la saison d'un des plus féroce prédateur de ces contrés sauvages.
Il fait beau, la nature souriante reprend ses droits et vous n'avez qu'une envie: batifoler à vos travaux estivaux, bras nus et cheveux au vent. Libre et en plein air, après ces longs mois confinés prés du foyer. Prêtez attention à vos extrémités ! Ne dédaignez pas ce nuage qui se forme autour de vous. Composé d'une multitude de minuscules petites mouches noires qui vous poursuivent, comme un troupeau de groupies agglutinées sur une rock star. Elles vous aiment beaucoup, énormément, à la folie, au point de repartir avec en souvenir des petits morceaux délicieux de votre anatomie et croyez moi cette dévotion n'est pas si agréable ni anodine qu'il n'y parait. Le Canada compte environ une bonne centaine de type de ces mouches noires mangeuses de chair fraiche, qui vous rendrons vite toute sortie pénible en vous attaquant en groupe, vous encerclant, vous traquant sans répit. Heureusement elle ne vivent que trois semaines et disparaissent avec l'arrivée des grosses libellules géantes qui s'en goinfre à loisir. Ah que je les aimes ces libellules et que j'attends leur retour salvateur avec un vraie impatience reconnaissante. Vous croyez que j'exagère ?
Après une heure à peindre les arbres pour éloigner les castor
J'aurai du mettre des manches longues
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