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Bob Downes Open Music - Electric City

La vie est bien étrange et réserve parfois des surprises étonnantes, voir totalement improbables, qui prennent par surprise et laisse sur le cul, ébahi. Non ! il ne s'agit pas ici du grand retour des fichiers BobDown mais de la chronique d'un album de 1970 Electric City de Bob Downes.

Certes je ne peux pas être totalement objectif sur cette chronique pour la simple et bonne raison que je suis un fan presque inconditionnel de Chris Spedding depuis "Hurt" et que j'ai suivi avec attention ses enregistrements depuis. Mais cet album de 1970 de Bob Downe: Electric City j'étais totalement passé à coté. Il faut avouer que de nombreux disques de cette époque ont mal vieilli et souvent restent assez pénible à entendre. Pas tous au demeurant et, avec la patine du temps, c'est vrai aussi que l'écoute de ces périodes de folies musicales à base de vrais instruments dépasse la pure nostalgie, redonnant le gout d'un vrai bonheur entre les oreilles. Ce qu'il y a de plus incroyable à l'écoute de ce disque c'est sa totale modernité, diversité, intelligence, (malgré son age ^^) diversité musicale, qualité des intervenants. Tout cela donne un chapelet de petits morceaux courts et enlevés, très dynamiques et entrainants. Ca pulse grave et groove, tout en restant bien léger, sans prise de tête. De belles parties de basses (Herbie Flowers, Harry Miller), de somptueuses et discrètes parties de guitares (Chris Spedding), des cuivres extra (Kenny Wheeler, Ian Carr, Bud Parks, Harold Beckett), une batterie parfaite et ponctuelle (Alan Rushton, Clem Cattini). Cet enregistrement est véritablement un morceau de choix. De ceux que vous sortez religieusement et mystérieusement un soir cool avec un bon ami avant de lui glisser entre les oreilles, pour une dégustation privée. Culte et mythique ! Rock, Funk, Jazz, Progressive, un peu fou et plus encore. Bienvenu chez les fans !

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