Zoom
Intérêt
Je ne sais pas pour vous mais moi j'aime bien les avocats. Permettez moi de prendre ici leur défense et de plaider leur cause. En fait je les adore. C'est un vrai péché, je craque toujours devant leurs rondeurs aguichantes voilées par leur robe sombre, promesse de délices juteux et fondant, affolant, me ramenant à un état primitif, incapable de résister à mes instincts primaires et ataviques, découpant fébrilement de deux coups de couteau bien placés ce vêtement qui les couvre. La fraicheur de la lame contre leur peau cédante, moite et sans défense face à mon arme bandée et menaçante. Ouvert et offert à cette pénétration froide, mettant à nu leur chair, les séparant, écartelé, en deux, pour finalement, bavant, suçant, tétant, nettoyer totalement leur gros noyau dans ma bouche gourmande et satisfaite.
A ce point il convient de noter cette part extrême du jeu pervers de la découverte, chaque fois renouvelé, et qui fait que je ne peux me lasser de les courtiser, de les rechercher, de leur faire la cour, les mains baladeuses, les tâtant de mes doigts, appréciant la fermeté de leur corps et après s’être choisi, de me réjouir de leur présence en les ramenant chez moi. Que se cache t-il sous cette robe épaisse ? Beaucoup de chair gouteuse et un petit noyau ou le contraire. Jamais aucune certitude à cette surprise toujours mystérieuse qui renouvelle l'attrait excitant de cette découverte gustative palpitante.
Le plus souvent, j'y arrive tellement frustré et fébrile, salivant, juste à point, je ne peux que sauter les préliminaires pour en venir directement à mes faims et jouir de leur saveur intime, salé, poivré, à la petite cuillère, cru et à sec, sans rien ajouter, au risque d'en gouter le vrai gout que j’espère fort. C'est désolant de voir que de nos jours, ça ne sent le plus souvent que l'eau douce. Ainsi parfois trop d’hygiène et mauvaise culture peuvent affadir tout plaisir ... Et vous comment les aimez-vous ?
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