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Malade en ces jours, grippe d'homme de début de saisons plus fraîches. Fébrile, un rien fiévreux, relâchement épisodique de l'attention auquel il faut veiller, grosse fatigue. Le nez prit jusqu'au front, mal de tête, courbatures et le ventre bizarre. Ça reste gérable, alors je gère, sans aucun enthousiasme, mais quand il faut il faut. J'ai une réputation de ne jamais manquer l'école à tenir au quotidien, sur toute la longueur de l'année. Par tous les temps et températures et conditions routières, physique, morale. Je n'y vois d'ailleurs aucun choix, j'ai besoin de l'argent de mon travail et si je ne travaille pas j'en ai pas, c'est aussi simple et cela perdurera (pas trop de choix non plus de l’espérer encore un bon moment).
La conduite professionnelle développe un sens certain de l'observation, ainsi je me méfie pas mal des Pontiac ou des Chevrolet, en général c'est toujours les dernières de la ligne et elles se traînent, si on n'y prend pas garde on prend du retard. Au début je pensais que c'était du aux conducteurs qui achetaient ces voitures cheap, au final je penche plutôt sur le véhicule lui même. Arf je viens de passer très orange sur un feu certes il n'y avait personne et le bus était vide mais quand même je dois me concentrer plus à bien respecter la signalisation. Les grands enfants du premier run ouvrent les fenêtres. Je ne peux les blâmer de profiter de ces derniers beaux jours, par contre bonjour les courants d'air et dans mon état grippal vraiment pas l'idéal. Je m'imagine avec un grand lait chaud au rhum en sécurité devant la télé. Je n'en suis pas la mais cette pensée me réconforte. Je croise un bus de ville un train de pneu à plat, en neuf ans cette panne la je ne l'ai jamais eu, mais j'en ai vu d'autres ...
Une guêpe (surement pas bien vivace) provoque un beau chahut dans le fond du bus, qui se fini avant que je n'ai le temps d'intervenir, une de mes petites passagère en voile prenant d'une main sure sa chaussure pour régler le problème de la wasp, je vois la scéne dans le rétroviseur, tout en gérant la progression du bus. Même si je ne le devrais probablement pas, je lui suis grès de son initiative. Comme tous les jours je suis à la bourre pour rallier ma deuxième école ou les enfants m'attendent pour embarquer, pas de temps à perdre, je dépasse très légèrement la limitation de vitesse. Premier arrêt je constate que le panneau stop qui doit se déployer sur le coté gauche du bus clignote bien mais ne se déploie pas. De ma fenêtre ouverte, je profite d'avoir le bras long ^^ pour le pousser à s'ouvrir, ça fonctionne ! Donc j'ai un plan B pour la suite et effectivement cela va se reproduire quelque fois, puis se replacer, sans plus de raison. Je déteste amener le bus au mécano avec des problèmes aléatoires, c'est toujours bien plus simple quand les choses ne marchent tout simplement pas.
Le bus est vide, je prends la route du dépôt. Retour en voiture environ 12' si tout va bien, c'est cool. D'ici quelques minutes c'est relax, fin de semaine, et laisser le temps et l'aspirine me remettre sur pieds. Je me sens soulagé, c'est fait, tous les enfants ont été déposé en toute sécurité sur un have a good weekend, bonne fin de semaine et j'en fait autant pour vous mes amis !
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14 octobre 2018 à 07:05 de BernArd
Bon rétablissement Ami, pour se faire, je t'envoie des Amitiés Ensoleillées
Petite suggestion, suite à un commentaire d'un urgentiste : préférer la molécule "paracétamol" plutôt que de l'aspirine ! Pour quelle raison ? l'aspirine fait baisser nos défenses immunitaires... donc, perso, ces derniers temps, je privilégie le paracétamol, et effectivement, je me ressens moins fatigué...